Le nombre total de décès sur la route en 2020 a diminué par rapport à 2019, mais le nombre de décès sur la route chez les conducteurs et occupants de moins de 40 ans a en fait fortement augmenté. L’année dernière, nous avons lancé l’idée de mesurer les habitudes de conduite de certains conducteurs. Il était peut-être trop tôt à l’époque, mais il faut maintenant faire quelque chose pour réduire le nombre de décès d’occupants de voitures.

L’année dernière, nous avons également écrit sur la forte augmentation des décès dus à la circulation chez les jeunes. En 2019, 233 personnes sont décédées à la suite d’un accident de voiture. Près d’un quart de ces victimes avaient entre 15 et 30 ans. Pour l’année 2020, les résultats sont encore plus choquants. Un tiers des victimes avaient entre 15 et 30 ans. Dans la tranche d’âge des 20 à 40 ans, le nombre de décès dans la circulation (en voiture) a augmenté de 24%. Dans les autres groupes d’âge, le nombre de décès dus à la circulation a diminué.

Le nombre de cyclistes est relativement faible, notamment chez les jeunes

Pour donner une idée du nombre d’accidents chez les jeunes, nous avons également examiné le nombre de cyclistes ayant eu un accident. Le groupe des 15 à 30 ans représente 8% des accidents. Cela montre que les jeunes sont plus à risque dans une voiture. Cela est probablement dû, dans une large mesure, à leur propre comportement au volant.

Le groupe des 20 à 40 ans n’est-il pas tout simplement sur-représenté ?

Si un nombre relativement important de personnes âgées de 20 à 40 ans vivaient en Belgique, cela devrait également réduire le nombre de jeunes impliqués dans des accidents de voiture, mais ce n’est pas le cas. Le graphique ci-dessous montre que le nombre de personnes âgées de 20 à 40 ans est inférieur à celui des groupes d’âge supérieurs. On s’attendrait à des victimes plus âgées.

Qu’en est-il de la différence entre les hommes et les femmes ?

Dans la tranche d’âge de 20 à 40 ans, 77 hommes ont eu un accident de voiture et 16 femmes. Ainsi, 83% des accidents mortels chez les jeunes occupants impliquent des hommes. Nous avons ainsi identifié le groupe à risque le plus important. Il s’agit de jeunes hommes qui, seuls ou avec un groupe d’amis, s’écrasent dans une voiture. Sachant cela, y a-t-il quelque chose que l’on puisse faire pour réduire le nombre de victimes ?

Les politiciens cherchent une solution dans les mesures de lutte contre les accidents de la route

D’ici 2050, la Belgique devra compter zéro victime de la circulation. Il s’agit d’un objectif progressiste et peut-être même irréaliste. L’année dernière, le cabinet a libéré 50 millions d’euros pour prendre des mesures de circulation efficaces. Les routes doivent devenir plus sûres, par exemple.

Il est préférable d’adapter son comportement au volant.

Ne serait-il pas préférable d’utiliser des solutions techniques pour éliminer les risques les plus importants ? Cela pourrait se faire en rendant obligatoire la mesure du comportement au volant des conducteurs jusqu’à l’âge de 30 ans. Les conducteurs ayant un comportement de conduite imprudente reçoivent d’abord un avertissement. Leur comportement au volant est-il toujours aussi mauvais ? Ensuite, ils perdent temporairement leur permis de conduire.

Moins d’accidents signifie des primes d’assurance automobile moins élevées

Cela n’a pas seulement un effet sur le nombre d’accidents mortels avec des jeunes. La prime de l’assurance automobile peut également baisser. Les jeunes paient toujours une prime plus élevée parce qu’ils causent beaucoup de dommages. En agissant sur le comportement des jeunes au volant, la charge des dommages et donc la prime pour les jeunes diminueront.

Les jeunes peuvent déjà maintenir les primes d’assurance auto à un niveau bas en comparant les assurances auto.